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 à propos 

sculpture Paola-Palmero

Paola Palmero rencontre la pierre à l’âge de vingt ans.
 

Le travail de la pierre est un continuel défi, une prise de décision irrémédiable.

La pierre, la main, la pensée :  « La main pense et unit la pensée à la matière »  Brancusi.
 

Par seul retranchement, l’espace de la recherche semble réduit et à la fois infini.

 

De toute évidence quelque chose lie Paola au « corps », à son expression, à sa nécessité d’exister. Elle est sensible au mouvement de la peau, au muscle qui s’étire, à l’os que l’on perçoit.

Le corps est la toute première chose que l’on «  naît » et que l’on « est » et tout à la fois la première chose qui nous met en relation avec le reste du monde.

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(1996) Le début de son travail s’organisa ainsi : de manière très académique, sculpter le nu en pierre - avec un modèle vivant dont elle s’inspire pour la pose, pour l'harmonie des lignes.

Les années passants, Paola Palmero s’éloigne de ce travail classique et rompt le modèle (mais pas l’idée du corps) aspirant ainsi à une lecture du volume plus directe moins codifiée.

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De fait : des oeuvres moins figuratives, plus intimes, des contradictions entre arrondis et angles.

Prenant le parti d’avancer, d’évoluer, de risquer, de se  laisser influencer par les rencontres qui font la vie, les cailloux sortent, plus violents, plus bruts : du fer dans la pierre et des corps scandés, entre-ouverts par l’acier ; mais telle une vague, le poli revient radoucir un « temps ». Temps de travail.

(2009) Un premier pas vers l’abstraction. Évolution nécessaire que d’aller explorer d’autres dimensions, d’autres réflexions, d’autres volumes, d’autres expressions. C’est par un ressenti bien concret que naît chez elle l’abstraction. Vision plus intérieure du volume et de la pensée.

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